Avez-vous les réflexes d’un manager en temps de crise ?

Avez-vous les réflexes d’un manager en temps de crise ?

Tout l’enjeu pour les managers en période de crise est de ne pas se disperser dans ses activités. Pour vous aider, nous vous guidons sur les vraies priorités !

Avant d’agir prendre conscience de l’état d’esprit de ses équipes

- Perte des repères

Le télétravail mis en place de façon abrupte pour le confinement, et donc non préparé, a chamboulé les repères habituels du travail. Certains ont pu se poser des questions sur leurs compétences : étaient-elles encore utiles, opérationnelles ? Ils ont pu aussi remettre en cause le sens de leur activité professionnelle pendant cette période. Il y a un sentiment de désorientation qui peut perdurer si on n’est pas vigilant.

- Les facteurs de stress

Pour certains des sur sollicitations, pour d’autres un sentiment de mise à l’écart (dispositifs de chômage partiel), de l’ennui tout aussi anxiogène, et pour tous une perception d’isolement. À cela vient s’ajouter un sentiment d’insécurité : sur les missions, voire la pérennité de l’emploi.

De plus, les problèmes qui étaient latents avant la crise (insatisfactions, mal-être, conflits…) ont pu être exacerbés dans la période et seront à prendre en compte et surveiller.

Concernant le rôle managérial, au-delà de la réorganisation dans l’urgence des équipes et des missions, il a fallu faire face à une forte pression liée aux enjeux économiques et de nécessité d’une transformation rapide des pratiques et des objectifs.

 

Les 3 défis prioritaires des managers

- Gérer la fatigue de ses collaborateurs et la sienne

Les managers doivent assumer une position paradoxale : obtenir des résultats, relancer l’activité avec des équipes déjà fatiguées, voire épuisées. En sachant que le manager également peut ressentir de la fatigue, et du stress.

- Requestionner la feuille de route de l’activité 

Les rituels de fonctionnement, les objectifs et la réorganisation des missions doivent être remis à plat. Un repositionnement rapide de l’équipe dans un nouveau « qui fait quoi« , en termes de missions et de responsabilités, doit être fait.

- Investir dans la relation directe

Ce 3e défi est un défi relationnel et d’attention. C’est déjà une base du management mais cela devenir encore plus important. Pour améliorer cette relation directe, il faudra développer ses compétences en soft skills (coopération, créativité, capacité à donner des feedbacks, …). Cette capacité va certainement devenir la compétence managériale indispensable des prochaines années. Ses qualités d’écoute et d’empathie seront fortement mobilisées.

Pour cela donner des feedbacks réguliers deviendra un comportement managérial stratégique. Le manager pourra également s’appuyer sur des retours d’expérience constructifs : ce qui s’est passé dans la crise que l’on a bien réussi ? S’appuyer sur les valeurs communes qui créaient du lien et donnaient du sens avant l’épisode de la crise sanitaire pourra aider.